BOYER Etienne, Clément (1910-1995)


 


Etienne, Clément BOYER est né le 19 avril 1910 à Arles, département des Bouches-du-Rhône (13). Il est un des quatre frères de mon arrière-grand-mère paternelle BOYER Isabelle (1901-1988) enfants d’Isidore BOYER et d’Eugénie NOEL. Sa mère était originaire de St-Rémy-de-Provence et son père de Fontvieille (13). Bien que les BOYER soient originaire du Paradou (13).

 A son recrutement militaire, Etienne exerce la profession de cultivateur et réside à St-Martin-de-Crau (13), canton d’Arles-Est.


I- LES OBLIGATIONS MILITAIRES (1931-1932)

Etienne est " classé service armé " par le conseil de révision des Bouches-du-Rhône, le 24 mars 1930. Le 1er avril 1931, il est " soldat appelé au service armé " de la classe de 1930 – bureau de recrutement de Marseille, canton d’Arles Est (13). Son numéro de registre matricule de recrutement est le 368, 1ère partie de liste du recrutement cantonal.

Sur son livret militaire (cf. document 1), il est indiqué que ses cheveux sont blonds ainsi que ses yeux qui sont bleus. Il mesure 1m68. Il ressort de son instruction générale qu'il sait lire et écrire.


 

 (Document 1)

Etienne est incorporé le 22 avril 1931 en tant que canonnier de 2ème classe au 157e R.A.P., 4ème batterie. Il effectue son instruction militaire " Suffisante pour que l’homme soit mobilisable dès le 23 juillet 1931 ". Il est " envoyé en congé libérable le 9 avril 1932 en attendant son passage dans la disponibilité qui aura lieu le 15 avril 1932 ". Il se retire à St-Martin-de-Crau (13) et est affecté dans la réserve au centre mobilisateur n° 125 d’artillerie de Nice (06).


II- LES PERIODES D’EXERCICES MILITAIRES (1934)


Etienne accomplit une première période d’exercices entre le 15 octobre et le 04 novembre 1934 ; puis, une autre au " Mont Agel " et au sein du 157e R.A., 1ère batterie, du 17 avril 1938 au 1er mai 1938. Le 15 avril 1935, Etienne passe dans la première réserve. Puis, il se marie à Marie, Pierrette BERTRAND (1915- ), le 19 octobre 1935 à Tarascon (13), tous deux grands-parents paternels de ma cousine Aurore BOYER (1983- ). Le 8 janvier 1938, il s’installe avec sa famille au " Mas Crémat " à Tarascon (13).


 III- LA GUERRE ET LA BATAILLE DE FRANCE (1939-1940)


" Rappelé à l’activité en exécution d’un ordre ministériel ", Etienne arrive au corps le 25 août 1939. Il est affecté à la 11ème batterie du 167e R.A.P. Il est sous les ordres du Capitaine MAURY, commandant la 11ème batterie et du Lieutenant BERGER. Il bénéficie d’une seule période de détente entre le 8 janvier et le 24 janvier 1940. Il effectue ses campagnes contre l’Allemagne du 29 septembre 1939 au 10 juin 1940 puis contre l’Italie du 11 juin au 24 juin 1940 et dans les conditions dramatiques que l’on connait. Etienne parvient à combler les longs moments d’attente avec ses camarades avant que l’invasion nazie se fasse sur la France.

 

(Photo 1 : Etienne BOYER avec ses camarades de combat. Etienne est le deuxième soldat en partant de la gauche)



(Photo 2 : Etienne BOYER et ses camarades de combat)

La guerre est douloureuse mais Etienne BOYER, avec l’Armistice du 17 juin 1940, s’en sort presque indemne. En effet, avec le temps, les coups de canons etc. lui provoqueront une surdité partielle et un traumatisme dont beaucoup de jeunes français ramèneront avec eux dans leur foyer. Il est démobilisé, le 15 juillet 1940, à Château-Arnoux (04) par le centre de démobilisation au canton de Volonne (04).

 

A la fin de la seconde guerre mondiale, Etienne BOYER passe dans la deuxième réserve le 15 avril 1951 avant d’être libéré définitivement du service militaire le 14 avril 1959.

 



 Remerciements : à ma cousine Aurore BOYER, son père André et cousin germain de ma grand-mère paternelle Eugénie PAIN (1925-1991) pour m’avoir communiqués les clichés et le livret militaire de leur père et grand-père Etienne.













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